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18 décembre 2012 2 18 /12 /décembre /2012 14:51

 

Oeuvre collective crée par un groupe d'enfants dans le cadre d'une animation avec l'assocation des Petits Débrouillards Aquitaine,

au centre d'animation de Bastide Benauge à Bordeaux.


Plus d'infos ici: http://www.lespetitsdebrouillardsaquitaine.org/spip.php?article552

 

 

L’incroyable aventure de Limer et Patafix

 

Connaissez-vous l’histoire de Limer, la limace de mer? Elle est devenue célèbre dans tous les océans. On entend parler d’elle au recoin de chaque coquillage. Lorsqu’elle est revenue chez elle, elle était entourée d’un convoi d’étoiles de mer qui lançaient des feux d’artifices et était acclamée de tous. Savez vous ce qui s’est passé? Laissez moi vous le raconter.

 

Limer, la Limace de mer, était une limace comme les autres. Elle était belle et changeait de couleur en fonction de l’endroit où elle se posait. Elle vivait paisiblement dans sa maison champignon verte et bleue au pied du grand baobab. Elle était bibliothécaire et était toujours accompagnée de son fidèle assistant Patafix, le chat noir qui habitait dans le grand baobab d’à côté.

 

Tous les jours, Patafix et Limer se retrouvaient dans la bibliothèque au coeur du tronc du baobab pour faire la course à la lecture. Limer, enfilait son monocle pour lire et elle était la limace qui lisait le plus vite de tout l’océan. Mais Patafix, le chat ne se laissait pas faire et il gagnait la course de temps en temps.

 

Le jour où l’aventure de Limer et Patafix a commencé était le jour de la fête de la nageoire. Tous les habitants de leur village se paraient de somptueux vêtements et se retrouvaient en plongée sous la mer pour des danses endiablées au son des bigorneaux-cornemuses.

Limer était magnifique, elle portait de splendides boucles d’oreilles argentées, assorties à son mo­nocle qui brillaient de mille feux sous les rayons de soleil. Patafix quand a lui, avait frisé ses mous­taches et enfilé un costume cravate très seyant. Patafix et Limer dansèrent et dansèrent encore par­mi leurs amis les crabes, les méduses et les oursins. La fête de la nageoire était leur fête préférée.

 

Soudain, un courant marin se mit à secouer le fond des mers, tous les danseurs furent violemment projetés contre un rocher. Bien que tout le monde soit sain et sauf, le maire du village, monsieur l’éléphant de mer, sonna la cloche-anémone d’alarme, demandant à tous les habitants de rentrer chez eux.

- Il va surement y avoir une tempête sous marine, allez tous vous mettre à l’abri, cria-t-il.

Les habitants quittèrent bien vite la mer à grands coups de nageoires et de pattes palmées.

Mais Limer et Patafix, avaient décidé de rester danser un peu plus et de ne pas se presser. Comme le maire l’avait annoncé, le courant marin s’amplifia, une grosse bourrasque de courant s’abattit sur eux, les secoua violemment et les emporta loin du rivage, où ils essayaient désespérément de se rendre pour sortir de l’eau.

Patafix et Limer, se mirent ainsi à dériver sous la mer, emportés par ce courant déchainé. Ils en étaient prisonnier et ne pouvaient rien faire. Le courant les traina et les traina encore, ce voyage était interminable. Ils se serrèrent l’un contre l’autre et attendirent le calme, longtemps, bien longtemps...

 

Lorsque le courant s’apaisa, ils étaient loin de chez eux, impossible de reconnaître le milieu alentour. Regardant autour d’eux, la mer était calme, le fond de l’eau était couvert d’algues, de poissons aux milles couleurs et de rochers bleus. Se faufilant parmi les algues, ils découvrirent alors un bateau pi­rate échoué au fond de l’eau. Mais avant de l’explorer, ils décident de remonter à la surface reprendre leur souffle et observer les alentours.

A la surface, le ciel était d’un bleu azur, quelques mouettes virevoltaient par ci, par là. Le temps était calme. C’est alors, qu’un grand bateau noir, similaire à celui qui était échoué sous l’eau se mit à vo­guer en leur direction.

Chouette! Se dit limer. Allons demander notre chemin à ce bateau, peut-être nous dira-t-il comment rentrer chez nous?

Alors que le bateau s’approchait, Limer et Patafix aperçurent un drôle de personnage. Il était grand comme un ogre, de gros muscles saillants, un regard méchant, des dents acérées. Il était vêtu de noir, et portait une drôle de robe de soirée.

-Nous sommes perdus, cria Patafix, aidez nous.

 

Alors que l’ogre les apercevait, un rayon de soleil vint illuminer les boucles d’oreilles et le monocle de Limer qui se mirent à briller de tous leurs feux. L’ogre poussa un hurlement terrible de rage et ordonna

-Capturez les!!!

Des poissons en tous genres, cracheurs de boules vertes sortirent de l’eau et se lancèrent à la pour­suite de nos deux amis, qui se mirent à nager plus vite que jamais. Ils slalomaient entre les boules, passaient entre les algues et se cachèrent derrière un rocher. Ils furent vite rattrapés par une méduse qui avait mauvaise haleine et qui les immobilisa. Elle récupéra les boucles d’oreilles et le monocle de limer.

Mon maître n’aime pas les gens qui portent des objets qui brillent, vous serez sévèrement punis, leur dit-elle.

Alors que la méduse s’apprêtait à les ligoter avec des algues, Patafix sortit les griffes et lui bondit dessus. La méduse se retrouva un instant aplatie sur le sol, laissant libre champ à Limer et Patafix pour s’enfuir. Ils se réfugièrent dans l’épave qu’ils avaient déjà aperçu plus tôt. Dans l’épave, ils aper­çurent un coffre en bois et décidèrent de s’y cacher.

 

Les poissons cracheurs se mirent à sillonner l’eau pour trouver nos deux amis. Ils entrèrent dans l’épave, certains s’approchaient très près de leur cachette, mais Limer et Patafix ne furent pas décou­verts.

A travers les planches du coffre, Limer observa la méduse s’enfuir avec ses bijoux et son monocle. Cette dernière rejoignit le navire de l’ogre, qui ne tarda pas à s’en aller, suivi par tous les odieux pois­sons.

-Ouf! Se dit Limer, nous sommes sauvés.

Observant autour d’elle dans ce coffre, limer découvrit un drôle de papier. Elle le montra à Patafix.

-C’est une carte aux trésors, s’écria-t-il.

Ils décidèrent de la garder et de poursuivre leur voyage au fond des mers.

Limer et Patafix se mirent alors à nager pour rejoindre la surface.

 

À peine le nez dehors, un grand oiseau majestueux se posa sur l’eau. Il était beau, tout doré avec des plumes aux couleurs de l’arc en ciel. Limer et Patafix étaient émerveillés.

Je suis l’oiseau légendaire, leur dit-il. Vous venez de découvrir l’épave du pirate Noirbrilleur. Cela fait longtemps que des étrangers ne sont pas venus par ici. Soyez les bienvenus. L’ogre que vous avez aperçu n’était autre que son petit fils, Sombrillance. Depuis des décennies, Sombrillance tue et vole toutes les personnes qui portent des objets qui brillent. Cela cause de grands dégâts dans la région.

Il m’a volé mes bijoux et mon monocle, lui dit Limer. J’aimerais le retrouver et récupérer mes bijoux.

Il habite sur une île mystérieuse, près d’ici, mais depuis la disparition du pirate Noirbrilleur, seul sa famille connaît son emplacement.

 

Patafix, montra alors à l’oiseau mystérieux la carte qu’ils avaient trouvé dans l’épave.

Très intéressante, dit l’oiseau mystérieux. On dirait justement le chemin qui mène à cette île. Voilà donc comment vous y rendre. Soyez prudents mes amis. Je suis un oiseau sacré, mes plumes sont magiques. Prenez en une, elle vous protégera des malheurs sur votre chemin.

Patafix attrapa la plume de l’oiseau légendaire qui aussitôt disparut.

 

Il faut nager tout droit face au soleil, dit Patafix.

C’est ainsi que Limer et Patafix se mirent en route vers l’île du méchant ogre Sombrillance. On dit qu’en chemin ils rencontrèrent d’autres embûches, poissons cracheurs de boules vertes, tempêtes mais comme ils étaient très courageux et aidés de la plume magique. Ils traversèrent ces difficultés sans problème.

 

Après plusieurs jours de long voyage, les voilà enfin arrivés sur une île. A peine arrivés, ils furent ébahis par le spectacle de ce paysage. Les arbres étaient étranges avec des formes biscornues, cer­tains flottaient dans le ciel. Au milieu de l’île, une étrange cascade, avec de l’eau qui monte au lieu de descendre. Limer et Patafix n’en croyaient pas leurs yeux.

-Allons explorer, dit Patafix.

Nos deux compères allèrent donc à la découverte de cette île mystérieuse et non moins étrange. Ils n’avaient jamais vu ça. Autour d’eux des animaux qui n’existent nulle part ailleurs: des poissons volants avec de grandes dents, des écureuils verts, des kangourous avec de la laine comme des moutons, des dinosaures aussi... Mais toujours pas de trace du méchant ogre, l’île était calme et merveilleuse. Au fil de leur avancée, Limer et Patafix se rapprochaient peu à peu de la cascade qu’ils avaient aperçu en arrivant.

 

Près de la cascade, ils tombèrent soudain nez à nez avec un drôle de personnage. Il était vêtu de gris, était tout poilu et ressemblait étrangement à l’ogre Sombrillance. La seule différence était qu’il était plus petit, plus vieux et avait des poils blancs. Il n’avait pas l’air méchant, mais il était un peu perturbé. Il sautait partout en éclatant de rire. Il n’aperçut pas tout de suite Limer et Patafix qui s’étaient réfugiés prudemment derrière un arbre. Lorsqu’il le vit, le fou blanc bondit dans leur direc­tion.

-Vous ne passerez pas, vous ne passerez pas, leur dit-il en éclatant de rire, en faisant trois pirouettes et en leur tournant autour. Ici c’est le territoire du maléfique Sombrillance. Toute personne qui fran­chit la cascade se fait capturer et transformer en esclaves voleurs d’objets brillants. Vous ne passerez pas,vous ne passerez pas...

 

Et le fou se mit à rire de plus belle, encore et encore. Si bien que Limer et Patafix, n’y tenant plus se mirent à rire eux aussi. Un fou rire collectif s’ensuivit, ils rirent et ils rirent et ils rirent encore. C’était comme un mauvais maléfice, plus rien ne pouvait les arrêter. Ils étaient piégés dans cette spirale de rire infernal.

 

Patafix eut l’idée d’empoigner la plume de l’oiseau sacré et de l’agiter. Aussitôt, le fou rire s’arrêta. Le fou blanc redevint sérieux, Limer et Patafix étaient libérés de ce mauvais sort.

Le fou, blanc, qui n’était plus fou du tout désormais, grâce à la magie de la plume de l’oiseau s’adres­sa à eux.

-Je suis Blancterne, le père de Sombrillance. Notre fils est devenu le maître de ces lieux et terro­rise tous les habitants. Lorsqu’il était enfant, il était très gentil. Un adorable petit ogre qui ne faisait de mal à personne. Mais à l’école, personne ne le remarquait, il était bien trop timide. Alors, Som­brillance s’est habillé en fille et a porté des objets brillants. Il voulait qu’on le remarque enfin. Les autres enfants de l’île se sont tellement moqués de lui, que notre fils est devenu fou de rage. Depuis, il terrorise cette île et tous les environs. Il capture tous ceux qui portent des objets brillants, il en fait ses esclaves ou il les tue. Je suis devenu fou de douleur et je suis resté là, à pleurer de rire, c’était ma malédiction et vous m’avez libéré. Il a emprisonné ma femme derrière la cascade, je ne l’ai pas vue depuis des années. Sombrillance a caché la clé de sa cellule en haut de la cascade. Si vous la libérez, elle pourra peut être sauver cette île. C’était une gentille sorcière très puissante.

 

Limer et Patafix remercièrent Blancterne et décidèrent donc de se rapprocher de la cascade.

-Attention, dit limer, Blancterne nous a dit qu’on pouvait se faire capturer ici. Utilisons encore la plume magique pour nous protéger.

Croyez-moi si vous voulez, mais aussitôt la plume agitée, Limer et Patafix se retrouvèrent habillés d’une cape et se mirent à voler. C’est ainsi qu’ils montèrent en haut de la cascade et récupérèrent la clé.

Derrière la cascade se trouvait une grosse cellule. Gardée par des dinosaures à l’air féroce. Mais, en utilisant la plume magique, ils se transformèrent en statue.

 

Limer et Patafix utilisèrent la clé et la porte s’ouvrit. Derrière cette porte, c’était toute une maison qu’ils découvrirent. Une maison avec des fenêtres à barreaux. Dans cette maison, une petite mamie ogre avec de grosses lunettes et une robe à carreaux se trouvait assise sur un gros fauteuil tronc d’arbre.

-Je vous attendais, dit elle en réajustant ses lunettes. J’ai vu votre arrivée dans ma boule de cristal. Je suis la mère de Sombrillance. Il m’a enfermé ici parce que je portais des boucles d’oreilles qui brillaient. Il n’a pas voulu faire de moi son esclave comme les autres, alors je suis restée emprison­née dans ma maison. Cela fait des années que je n’ai pas mis le nez dehors.

Tenez, je vous ai fabriqué une potion magique. Faites boire ça à mon fils pendant qu’il dort. Il fait la sieste tous les après midi.

Limer et Patafix se glissèrent à pas de loup dans la tanière du méchant située non loin de là. Il était facile de savoir où se diriger, des ronflements terribles s’échappaient d’une petite grotte juste derrière la cascade.

 

On aurait plutôt dit une cave, en rentrant à l’intérieur. L’ogre ronflait à poings fermés, la cave était remplie d’objets brillants, triés par taille. Sombrillance était entouré d’esclaves au regard vide, un peu hagards, qui montaient la garde. Il y avait un lion bleu, un éléphant jaune et un flamant vert. Des anciennes victimes qui avaient été capturées à cause de leurs objets brillants et qui avaient été asservis.

 

Dès qu’ils aperçurent nos amis, les esclaves se précipitèrent sur eux, armés de lances en os. Proba­blement des ossements des victimes tuées par Sombrillance auparavant. Patafix secoua la plume, les esclaves se mirent à voler, il secoua encore, ils retombèrent endormis.

Patafix et Limer se glissèrent auprès de Sombrillance qui dormait toujours. Il avait fort mauvaise haleine. Patafix se boucha le nez et vida le flacon de potion dans la gueule de l’ogre. Ce dernier se réveilla d’un coup. Patafix et Limer allèrent se cacher dans un coin. L’ogre se mit à pleurer, pleurer à grands sanglots.

-Maman, appela-t-il, entre deux sanglots.

Sa maman, qui était aux aguets prête à intervenir suite aux effets de sa potion s’approcha de lui dou­cement. Elle le prit dans ses bras.

-Ça va aller mon petit, lui dit-elle. Et le serrant encore contre lui, elle fit signe à Limer et Patafix de prendre leurs objets dans la grotte et de sortir. Limer récupéra ainsi son monocle et ses boucles d’oreilles.

 

Nul ne sait ce qui arriva ensuite à l’ogre Sombrillance. Certains disent que sa maman l’a obligé à rapporter tous les objets qu’il avait volés à ses victimes. D’autres disent qu’il est devenu très gentil et qu’il a monté un groupe de rock. Mais plus personne n’a été terrorisé par lui. Le monde était débar­rassé de cette menace qui pesait sur lui.

 

Limer et Patafix étaient devenus des héros et furent acclamés par tous les habitants de l’île. Ils rentrèrent chez eux en avion goéland, une grande fête fut célébrée en l’honneur de leur retour. Bien vite, ils retournèrent au creux du grand baobab pour faire la course à la lecture, comme à leur habi­tude. De temps en temps ils esquissent un sourire lorsque le soleil entre par la fenêtre et fait briller les boucles d’oreilles de Limer, leur rappelant ainsi leur incroyable aventure.

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30 novembre 2011 3 30 /11 /novembre /2011 16:57

 

Il était une fois, une pomme de terre dont le destin était de finir dans une salade.

 

Elle était née dans une fratrie d'une vingtaine de pommes de terres, toutes plus belles les unes que les autres. Maman bulbe était fière de ses rejetons et notre petite pomme de terre était la plus bossue de toutes. On ne pouvait pas dire qu'elle était laide, on aurait plutôt pensé qu'elle était originale, différente de ses congénères.

 

La grande fée des pommes de terres venait chaque année pour rencontrer chacune et décider de leur avenir. Il y avait les pommes de terres pour la purée, d'autres pour les frites, les chips, les salades ou celles qui seraient replantées. Chacune était fière d'être choisie par la fée et attendait avec impatience de pouvoir accomplir son destin.

 

Notre petite pomme de terre avait toutes les qualités requises pour entrer dans une salade. Elle était bien dodue, toute rebondie et de taille suffisante pour être cuite harmonieusement.

 

Mais elle n'avait aucune idée de ce à quoi pourrait ressembler une salade, alors elle laisserait le destin lui montrer le chemin.

 

Elle avait tout d'abord été ramassée dans un champ. Une grosse machine l'avait arrachée de terre et sans crier gare, elle s'était retrouvée dans un panier, puis un carton, puis dans le noir dans un placard.

 

Là, elle fut positionnée à côté d'un oignon qui pleurait. « ne pleure pas petit oignon, je suis là près de toi, je m'appelle patate ». Patate et oignon, discutèrent ainsi dans le noir du placard pendant des jours et des jours. Il n'y avait pas de lumière et il faisait un peu froid. Ils devinrent les meilleurs amis du placard, après sel et poivre qui ne se quittent jamais.

 

Un jour, une grande main, toute douce vint attraper oignon. Pomme de terre se retrouva seule dans son placard, elle n'avait plus d'ami à qui parler et elle était triste. Mais rapidement, la main vint l'attraper à son tour.

 

Et voici mademoiselle pomme de terre déshabillée par la main, qui l'épluche et l'épluche encore. Lorsque patate est toute nue, la main lui fait une belle coiffure et la coupe en morceaux. Patate est toute contente de son nouveau look. Puis, un bon bain lui est préparé. Patate se retrouve dans l'eau chaude et mitonne, elle est bien contente de se retrouver au chaud, car sans ses habits elle avait un peu froid.

 

À la sortie du bain d'eau chaude, un bain d'eau froide, puis patate se retrouve déposée dans une espèce de gros récipient en verre. Elle trouve ça très rigolo.

 

À travers le récipient, elle aperçoit son ami oignon: « coucou! Lui crie-elle depuis le bol ». Mais oignon ne l'entends pas, il est en train de pleurer: la main qui le prépare pleure aussi.

 

Après quelques instants, voilà que pomme de terre est rejointe par de nouveaux amis: maïs, olive, fromage, tomate. Elle est ravie de faire leur connaissance. Puis, c'est au tour de son ami oignon de venir les retrouver: lui aussi a un nouveau look: émincé. Patate et oignon fiers de leur nouveau look sont heureux de se retrouver dans la salade.

 

La main les fait danser à l'aide un gros ustensile en bois. « c'est une cuiller », lui dit oignon.

« Ainsi, la salade était en fait une grosse fête de légumes », se dit patate, en dansant de plus belle. Patate et oignon dansèrent dans la salade jusqu'au bout de la nuit et étaient heureux de s'être rencontrés dans le placard.

Cette salade était devenue une salade de bonheur grâce à patate et oignon qui étaient si heureux d'avoir accompli leur destin ensemble.

 

Pour la main, cette salade fut la meilleure qu'elle n'ait jamais pu manger. La pomme de terre et l'oignon était incroyablement délicieux: les meilleurs qu'elle ait pu jamais manger. Patate et oignon étaient rentrés dans l'histoire de la main, qui venait de finir de les déguster.

 

On dit que les mois qui suivirent, la main devint enfin heureuse, sans comprendre pourquoi. Elle avait été transformée de l'intérieur depuis qu'elle avait mangé cette salade de bonheur.

 

La fée des pommes de terres, depuis le pays des fées avait suivi l'épopée de notre petite patate. Elle raconta à toutes les petites pommes de terres, que la magie d'une rencontre pouvait transformer leur vie et celle des gens... Il suffisait de trouver le bon ingrédient pour que ça soit magique...

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18 janvier 2010 1 18 /01 /janvier /2010 20:00

Il existe,  très loin dans la galaxie, une planète nommée Urtensia. Elle a été crée en même temps que la terre et, au moment de leur naissance, elles se trouvaient toutes proches l'une de l'autre.


Urtensia et la terre ont de nombreux points commun: elles possédent toutes deux une atmosphère, des continents, un climat, de l'eau et des habitants. On pourrait ainsi dire qu'Urtensia est une cousine de la terre tant leurs ressemblances sont fortes. Avec le temps et l'expansion de l'Univers, les deux planètes se retrouvèrent chacune à l'autre bout de la galaxie et peu de gens aujourd'hui sur terre ne se doutent de l'existence des Urtensiens.

Les Urtensiens sont bien différents des terriens. Ces petits êtres bleus vivent par groupes, se reproduisent par division, comme les bactéries de la terre: il n'y a donc ni mâle, ni femelle. ils sont si légers qu'ils se déplacent en flottant dans l'air. Mais ce qui les caractérise par dessus tout, c'est que chaque Urtensien nait, vit et meurt avec un Narglub attitré. 

Il est difficile de décrire ce qu'est un Narglub, tant il n'existe aucune chose similaire sur Terre. Imaginez juste un prolongement de chaque être, situé à l'extérieur d'eux même. Les Narglubs gravitent en permanence autour de leur Urtensien, comme un petit satellite. Ils sont de couleur violette, parfois mauves et ont la forme d'une petite boule lumineuse qui se déforme parfois légèrement. Les Urtensiens, habitués à leur présence ne savent pas vraiment à quoi servent les Narglubs, ils savent juste que leur présence les rassurre. Les narglubs sont en fait une source de sagesse très grande, qui a la connaissance de toute chose. Ils prennent naissance avec les Urtensiens pour les aider à vivre et s'épanouir.

Pendant des millénaires la vie sur Urtensia fut un modèle pour l'univers tout entier. Les Urtensiens, grâce à leurs Narglubs étaient d'une bienveillance exemplaire et connaissaient tout ce qui se passait sur toutes les planètes, tous les systèmes solaires, toutes les galaxies. Ils vivaient en harmonie et aidaient les autres mondes à trouver la paix et la fraternité. De nombreuses guerres interplanétaires prirent fin grâce à leur intervention. Ils savaient apaiser les violences et leur action permettait de maintenir un précieux équilibre.

Mais un jour, un Urtensien très influent prénommé Napolazar, décréta que les Narglubs seraient désormais interdits. Chaque Urtensien fut donc invité à se débarrasser du sien, de gré ou de force. On installa partout d'énormes "poubelles à Narglub" où les Urtensiens vinrent déposer leur compagnon et exécuter les terribles ordres qu'on leur imposait.

Imaginez la détresse de chaque Urtensien à ce moment là: ils avaient toujours vécu avec leur Narglub, c'était la partie d'eux même qui leur permettait d'être sages et de faire les bons choix dans la vie. Cette séparation fut un déchirement terrible, mais personne ne s'imagina remettre en question les ordres de Napolazar.

Les Narglubs étant impossibles à tuer, ils furent bannis de la surface de la planète et envoyés dans l'atmosphère grâce à des canons, imaginés par les soldats de Napolazar. Le rituel se passa ainsi pendant des millénaires: chaque Urtensien à sa naissance venait déposer son Narglub et l'atmosphère s'en remplit petit à petit.

Urtensia devint ainsi une planète méconnaissable. Privés de leurs Narglubs, les Urtensiens n'avaient plus aucune capacité de réflexion, aucune mesure et le désordre s'installa. Napolazar déploya de nombreux soldats sur la planète et put ainsi contrôler à sa guise tous ses habitants. Il devint le maître d' Urtensia et voulut aussi devenir le maître de l'Univers,voulant profiter de la célébrité de sa planète auprès des autres mondes. Mais, sans la sagesse qu'apportait les narglubs, personne ne lui prêta attention et l'Univers oublia progressivement l'existence d'Urtensia et de ses habitants.

Les Narglubs, entassés dans l'atmosphère, n'en oubliaient pas pour autant les Urtensiens. Ils pensaient chaque jour à leur compagnon de naissance, leur envoyaient l'amour le plus profond et attendaient le jour où leur place serait de retour parmi eux.

Des milliers d'années passèrent ainsi, les Urtensiens oublièrent ce qu'était un Narglub et à quoi ils servaient. Ils se contentaient juste de mettre quelque chose à la poubelle à leur naissance sans comprendre. Les canons à Narglub fonctionnaient sans cesse et l'atmosphère se remplissait chaque jour un peu plus de ces êtres oubliés. Les Urtensiens devinrent des êtres stupides et des guerres sans fin éclatèrent dans ce monde.

En plus des guerres, des perturbations climatiques de plus en plus graves s'abattirent: des tempêtes, des orages, des inondations, des tremblements de terre.... L'atmosphère, saturée de Narglubs était à l'origine de tous ces désordres qui devenaient de plus en plus sévères. Il y eut un réchauffement de la planète, une fonte massive des glaciers. Mais les Urtensiens trop occupés à faire la guerre ne s'apercevaient de rien.

Dans le ciel, les Narglubs s'inquiétaient. Ils n'avaient plus beaucoup d'influence sur leurs compagnons, ils les voyaient progressivement se détruire et voulaient faire quelque chose. Ils décidèrent alors d'envoyer une délégation d'Urgence sur la planète Terre. Ils se souvenaient que cette planète était née en même temps qu'Urtensia et que les terriens étaient aussi dotés d'une grande sagesse, cachée à l'intérieur d'eux même.

La délégation de Narglub se téléporta jusqu'à la terre et commença à chercher de l'aide. Presque personne ne pouvait les voir: seulement les enfants et certains adultes qui avaient gardé un peu de magie et de candeur en eux. Ils leur racontèrent leur histoire, les terriens écoutèrent attentivement. Les Narglubs demandèrent aux terriens d'
envoyer leurs plus belles pensées de paix, d'amour et d'harmonie à la planète Urtensia. Les pensées du peuple de la Terre sont très puissantes pour les Urtensiens car les deux mondes sont très ressemblants.


Dès lors, petits et grands qui avaient pu voir les Narglubs s'employèrent chaque jour à imaginer la planète Urtensia devenant meilleure, remplie d'amour et retrouvant l'équilibre.

Grâce à cette aide, Urtensia devint plus calme et les habitants se reposèrent, il n'y avait plus de guerre. Mais les Narglubs étaient toujours bannis et les perturbations climatiques étaient de plus en plus inquiétantes. Avec l'encouragement des enfants de la terre, certains Narglubs redescendirent sur la planète Urtensia pour rencontrer leurs compagnons. Il fallut du temps pour que ces habitants réapprennent à vivre avec leur Narglubs et comprennent à nouveau à quoi ils servaient. Il y avait tout à refaire dans ce monde où on avait tout oublié. De plus en plus de Narglubs retournèrent vivre près de leur Urtensien, les perturbations climatiques devinrent moins inquiétantes.

L'équilibre revenait sur Urtensia, mais il restait encore du travail à faire. Les Urtensiens avaient besoin du peuple de la terre pour leur envoyer leurs plus belles pensées d'amour et d'équilibre. Alors chaque année, les Narglubs retournèrent sur la Terre demander leur aide à de nouveaux habitants.

C'est ainsi que depuis cette époque, des terriens reçoivent la visite des Narglubs. Peut être un jours les verrez vous vous rendre une petite visite? Ils apparaissent dans vos rêves,
vous sentirez alors une douceur infinie vous envahir et un sommeil apaisé. Pensez alors à cette planète, cousine de la Terre et à l'importance des belles pensées que vous lui enverez, votre aide leur est importante. Grâce à vous Urtensia retrouvera toute sa sagesse et vivra dans un bonheur infini...








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10 août 2009 1 10 /08 /août /2009 16:00
Spéciale dédicace à tous les parents... que je ne suis pas, pour le moment...


Tout commença un matin au petit déjeuner. J’étais tranquillement assis, comme à mon habitude, le nez dans mon journal, savourant mon café-croissant et écoutant d’une oreille distraite le brouhaha produit par mes enfants. S’approchant de moi, mon fils Hervé, ainé de mes rejetons, âgé de 10 ans, me raconte :
-Tu sais Papa, à l’école mes copains ont dit que j’étais nul en clarinette et que la musique que je jouais n’était même pas jolie.

Il faut dire que mon fils venait, il y a quelques jours de faire son premier récital de musique solo à la clarinette. C’était un évènement pour lui et je n’avais malheureusement pas pu y assister, retenu par mon travail. Il faut dire aussi que, ce matin là, j’étais particulièrement de mauvaise humeur, tracassé par des évènements fâcheux que je devais affronter à mon bureau.

Levant à peine le nez de mon journal, avalant une gorgée de café, je lui répondis sans réfléchir : -C’est vrai que tu fais souvent des fausses notes, d’ailleurs avec ta mère, on trouve que ça nous casse les oreilles… Je fus interrompu par ma femme qui venait chercher Hervé pour le départ à l’école. Je me préparais moi-même, ajustais ma cravate et partis rejoindre mes tâches quotidiennes.

Quelques semaines plus tard, je dus emmener mon fils à son cours de musique du mercredi. Dans la voiture, mon fils boudait et me dit :
-Je n’ai plus envie d’aller aux cours de clarinette, je trouve ça nul de faire de la musique.
Je fus surpris, car, depuis des années, la clarinette était la joie de mon fils. Il trépignait toujours d’impatience à l’idée de rejoindre son cours de musique. Mais moi, vieil adulte, perdu dans mes préoccupations d’adultes, j’oubliais vite cette remarque, espérant que je serai à l’heure pour mon travail avec tous les bouchons qu’il y avait ce jour là.

Plus tard, ma femme me fit part de son inquiétude. Elle avait reçu un appel du prof de musique d’Hervé qui avait constaté une démotivation sérieuse de son élève et qui se faisait du souci. Ma femme me raconta alors que, depuis quelques semaines, Hervé refusait de faire ses répétitions de musique à la maison et qu’elle devait insister pour qu’il travaille au moins le solfège.
-Est-ce que tu as remarqué quelque chose ? m’interrogea-elle.
-Tu sais chérie, j’ai moi-même été très préoccupé ces derniers temps. J’ai un client récalcitrant qui me donne bien du souci. Je l’ai rencontré en urgence le soir du récital de musique d’Hervé, tu te souviens ? C’est d’ailleurs pour cette raison que je n’ai pas pu être présent ce soir là…
En prononçant ces mots, mon regard se figea net ! Je me laissai tomber sur ma chaise, la tête entre les mains… Je savais à présent à quel point j’avais été un père maladroit et inattentif.

Le mercredi suivant, j’avais décidé d’arriver en avance à la fin du cours de musique de mon fils et d’assister à la fin de sa répétition. Je fus frappé par les difficultés dont il faisait preuve et par le nombre de fausses notes qu’il produisait. Il ne m’avait pas habitué à ça et je compris la détresse qu’il devait vivre. Dans la voiture, je lui dis :
-Tu sais mon fils, je suis fier de toi, tu es très persévérant à la clarinette et je suis sûr que tu seras un grand musicien.
Mon fils me regarda avec les yeux pleins d’étoiles :
-Mais, Papa, je croyais que je vous cassais les oreilles à Maman et toi à la maison ?
-C’est vrai que je t’ai dit ça, mais il se trouve que je me suis trompé. Ta mère et moi avons été consulter un accordeur d’oreilles la semaine dernière car nos oreilles étaient toutes cassées. Il a eu beaucoup de mal à les réparer et nous étions très inquiets. Comment pourrait-on écouter tes concerts si nos oreilles ne pouvaient pas être réparées ? Mais heureusement, il a trouvé d’où venait le problème et tout est rentré dans l’ordre. Alors, tu vois, ce n’était pas toi qui nous cassait les oreilles, c’est juste que nos oreilles étaient déréglées…

Hervé sourit et me répliqua :
-Mais, Papa, ça n’existe même pas un accordeur d’oreilles.
-Mon fils, crois moi, lui dis-je, tu as fait de nombreux progrès à la clarinette et je ne savais pas t’entendre.

Les semaines suivantes, Hervé redoubla d’efforts sur ses répétitions de clarinette et fit des progrès considérables. J’étais heureux de le voir réconcilié avec la musique.

Je compris alors que mes enfants avaient besoin d’être encouragés dans ce qu’ils entreprennent. Même si, à mes yeux, ils pourraient faire bien mieux, je dois les valoriser là où ils en sont et simplement les regarder avancer. Quel père étais-je pour juger aussi sévèrement mon enfant, au point de le décourager dans ses efforts ? Je me promis d’être bien plus attentif.

Ma femme fut ravie de voir notre fils reprendre confiance en lui. Un soir, elle vint me trouver et me demanda :
-Chéri, est ce que tu sais pourquoi Hervé me parle d’un accordeur d’oreilles ?
Je lui racontais toute l’histoire et nous avons passé ce soir là, en riant et imaginant notre visite chez l’accordeur d’oreilles, se promettant, surtout d’être vraiment à l’écoute de nos enfants désormais.
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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 10:43

Il était une fois, un trapéziste du ciel qui bondissait de nuage en nuage.

Il n'avait pas de rôle particulier dans ce ciel, il avait décidé de s'installer dans les nuages car le lieu lui plaisait. Il y était bien et bondir de nuages en nuages, faire du trapèze et se balancer était son activité préférée.

Il observait le monde d'en haut et était un peu perché dans univers. Il était un peu seul, mais la joie de vivre dans ses nuages était sans limites et cela lui convenait fort bien.

Un jour, il rencontra une funambule, qui elle aussi vivait dans les nuages et aimait faire des figures dans le ciel.
Ils se parlèrent et échangèrent sur leur venue tout là haut. Ils étaient très différents, car il n'aurait jamais pu marcher sur un fil comme elle le faisait, et elle n'aurait jamais pu bondir de nuage en nuage comme lui.

Il fallait pour eux cohabiter et partager le ciel, alors que chacun avait l'habitude d'être bien, seul dans son coin dans les nuages. En plus, parfois le trapéziste déstabilisait la funambule à force de bondir dans tous les sens.

Mais le temps passa et le trapéziste et la funambule prirent l'habitude de se côtoyer, petit à petit. Ils savaient que dorénavant, l'autre serait toujours là pour partager un bout de son ciel, même s'ils ne l'avaient pas prévu au départ.

Alors, avec le temps ils se coordonnèrent et prirent l'habitude de s'entraîner ensemble. C'était un spectacle très beau de voir un trapéziste bondir tout autour d'une funambule qui déambule.

Personne ne pouvait voir ce beau spectacle, à part eux, mais ils étaient heureux de s'être rencontrés tout là haut. Ils avaient pu, avec un peu de temps trouver une harmonie qui permet à chacun d'être plus adroit dans son art. Ils partageaient la passion du ciel et étaient bien ensemble.

Ils avaient appris à s'apprivoiser et désormais, il était indispensable pour eux de partager son coin de ciel et de continuer à vivre, bondir et déambuler dans les nuages côte à côte...

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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 19:44
Il était une fois, une petite mamie très gentille. Elle était toujours à l'écoute des autres, prête à aider les plus démunis et s'engageait dans la vie.

En réalité, notre petite mamie était très seule. Elle passait son temps à aider les autres pour oublier sa solitude et pour trouver des gens qui l'aiment. De cette manière, elle se sentait entourée dans la vie. Au fond d'elle même, elle était triste de sa solitude et cherchait une raison de vivre à travers le regard des autres. Elle se disait au plus profond d'elle même:
-Si j'aide cette personnne, elle m'en sera reconnaissante et je me sentirai importante.


C'était tellement important pour elle d'être utile aux autres qu'elle devenait , sans s'en rendre compte, beaucoup trop envahissante. Certaines personnes étaient exaspérées de toute cette place qu'elle prenait dans leur vie et parfois ils le lui disaient. C'est ainsi qu'elle rencontrait régulièrement des gens qui l'apréciaient, mais qui lui disaient à quel point elle était trop envahissante.


Malheureusement, elle avait tellement besoin de sa place auprès des gens qu'elle prenait très mal les remarques sur sa conduite. Dans sa tête c'était inacceptable et elle tempétait, colérait contre les personnes qui ne l'aimaient pas comme elle l'aurait souhaité. Elle prenait même parfois, un malin plaisir à raconter des médisances sur les gens qui ne lui apportaint pas la reconnaissance, qu'elle pensait tant mériter.

Voilà qu'un jour, il lui arriva une chose extraordinaire. Ce jour là, elle s'était fâchée interrieurement contre son voisin qui ne l'avait pas remerciée d'avoir sorti la poubelle commune. Dans sa tête, elle le maudissait, se disait les pires méchancetés sur son compte. C'est alors qu'elle vit un monstre hideux prendre forme juste à côté d'elle. Elle ne lui prêta pas attention, elle était bien trop occupée à mépriser interrieurement son voisin. Elle remarqua alors, que, plus elle avait de pensées sombres envers cet homme, plus le monstre grossisait. Elle fut un peu surprise,mais était bien trop énervée pour perdre son temps à regarder ce monstre.

Lorsque le monstre fut bien gros, il partit tout droit chez le voisin pour lui tourner autour et le tourmenter. Quelques jours plus tard, elle croisa son voisin. Il lui expliqua qu'il se sentait triste, tourmenté et un peu malade sans savoir pourquoi. C'est alors que la petite mamie apperçut le monstre qui rôdait autour de son voisin.
Le monstre lui parla:
-C'est moi qui rend mal à l'aise cet homme. Je suis le fruit de tes pensées négatives envers lui et tu m'as donné la vie. Je lui rendrait donc la vie plus morne et triste car c'est pour cela que j'ai été créé. De temps en temps, je viendrai aussi te tourmenter, car tes mauvaises pensées se retournent toujours contre toi.


La petite mamie prit alors conscience qu'elle avait été injuste avec cet homme. Elle avait vraiment manqué de compassion et de compréhension. Elle se dit qu'il ne méritait pas de se faire tourmenter à cause d'un soi disant problème de poubelle.

Aussitôt, elle se dit qu'elle devait réparer tout ça. elle pensa donc à toutes ces pensées négatives qu'elle avait formulées et les effaça consciement. Elle pardonna à son voisin pour son manque de reconnaissance et se pardonna aussi à elle même d'avoir été si odieuse. Elle envoya les plus belles pensées à son voisin et espèra sincèrement que tout irait bien pour lui.

Le monstre se mit à rétrécir petit à petit jusqu'à disparaître complètement. Notre petite mamie en était très heureuse. Elle se dit qu'elle ferai désormais attention à toutes les pensées négatives qu'elle pourrait avoir, elle éviterait ainsi de créer sans le vouloir un autre monstre.

Méfions nous, les amis, de nos pensées, envers les autres et envers nous même, naissent parfois de drôles de monstres. Essayons de limiter ces sombres pensées pour nous éviter bien des tourments.
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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 22:08
Encore une ancienne hisoire qui date de noel 2007....

Alors, voici comment j'ai rencontré le père noel....  Le week end dernier, je suis rentrée en charente, et, en me promenant  dans la rue piétonne, je fus très étonnée de rencontrer le père noel. En effet, il était garé, avec son traineau en plein milieu de la rue, il prenait une place monstrueuse.

Je suis donc montée à ses côtés, dans le traineau et nous avons discuté.
Je lui ai demandé pourquoi il était là. A ma grande surprise, il était venu pour faire des achats pour sa livraison de noel... Pourtant, tout le monde sait que ce sont les  lutins qui habitent avec lui, au pôle nord, qui fabriquent les jouets! je lui ai fait part de mon étonnement. Il me raconta alors  qu'il y a eu quelques soucis dans son usine de jouets et que la fabrication a pris du retard.
P1000684.JPG

Parcequ'avec le réchauffement de la planète, il a du déménager toute son exploitation! le glacier à côté duquel il se trouvait était en train de fondre et le menaçait de tout innonder.
En plus, avec les 35 heures, le rendement des lutins n'est plus ce qu'il était! il a dû lancer une campagne de recrutement pour trouver du personnel supplémentaire et ce n'est pas une mince affaire car les lutins désertent le pôle nord pour se réfugier là où la neige ne fond pas.

Et puis, avec la réforme de la retraite des régimes spéciaux, les lutins ont fait la grève! et oui! ils veulent partir à la retraite à 300 ans comme d'habitude, la réforme propose de les remplacer à 299 ans par deux lutins des forets (beaucoup plus petits, beaucoup plus nombreux et plus rapides). Ils ne sont pas d'accord,  ils ne veulent pas travailler avec des immigrés, payés moins chers, pendant qu'eux mourront de faim dans leur pays.

Pas facile d'être le père noel de nos jours...
Une fois la crise dépassée, les lutins ont repris le travail, mais les commandes de cette année sont de très haute technologie: des Ipod, des Wii et autres consoles,  cela prend beaucoup plus de temps que les jouets en bois d'autres fois! Alors cette année, le père noel a sous traité une partie de son travail aux commerçants d'angoulème (et oui! seulement là bas, les affaires vont bien marcher cette année). Et c'est pour cela que j'ai pu le rencontrer en exclusivité mondiale...P1000683.JPG
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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 22:05
undefinedVoici une ancienne histoire écrite il y a plus d'un an sur un autre blog qui n'existe plus... je vous la remets ici

Un nouveau  concept dans le monde très privé des fumeurs de moquette... la movioloquette thérapy!


Incroyable les effets qu'elle produit sur les gens stressés, de mauvaise humeur, pessimistes... avec la violomoquette thérapy, voyez la vie en violet! retrouvez la bonne humeur et la gaieté de vos plus beaux jours....

Le concept est très simple: vous vous réunissez en petit groupe et vous vous munissez d'un bon rouleau de moquette violette. Pourquoi violette? Parceque fumer de la moquette violette détend et apaise. Fumer de la moquette violette est le meilleur moyen de décompresser du quotidien.

Idée anti stress: gardez toujours un rouleau de moquette violette sur vous en cas d'urgence.
Quelqun vous agresse et vous râle dessus? quelqun vous claxonne quand vous etes au volant? vous en avez marre des gens qui trouvent que la vie est trop dure?  Alors offrez leur de la moquette violette et fumez la avec eux... Un moment inoubliable et convivial en perspective!.... si vous etes pressé, offrez leur juste votre rouleau de moquette, la fumer, même seul, va transformer leur vie à tout jamais!

Devenez le plus heureux des hommes (ou des femmes) et adoptez la! vous ne serez pas déçu! Garantie antidéprime....

N.B: pour varier les plaisirs, la moquette violette à pois vert vous donne des airs d'écolo rétro. La moquette violette à rayures bleues vous redonne l'envie d'avancer dans la vie. La moquette violette à carreau vous donne un état d'esprit festif et vous donne envie d'inviter vos voisins.

Pour plus de renseignements: contactez la société ERIKFLO, dépositaire du brevet pour ce concept très prometteur.rigolo027.gif
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Présentation

Il était une fois... un autre monde dans lequel habitaient des histoires magiques.  Ces histoires venaient me chatouiller les oreilles, ne demandant qu'à prendre vie et rendre visite aux habitants de ce monde.

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